Le RP spécial

Petit rappel :
- Dans ce RP nul limite de joueur est imposée, il n'y a nul obligation ni aucun objectif à atteindre.
- On peut faire évoluer son personnage comme bon lui semble même pour des choses insignifiantes.
- Le double post est cependant interdit mais le recours au double/triple compte est accepté
- Lorsqu'un joueur poste il n'est pas obligé de faire immédiatement coïncider son histoire avec celle des autres sauf si ils veulent se rencontrer (rencontre amicale ou combat)
- Pas de tour de post si le joueur 1 poste et qu'un joueur 2 suit le joueur 1 peut à nouveau poster après le joueur 2.

-Enjoy everyone !!! ^^







7h30 du matin.
Dino se réveilla tant bien que mal de sous ses couvertures avant d'assener un violent coup au réveil posé sur la table de nuit. L'objet en question tomba du meuble et s'éteignit brutalement comme s'il avait rendu l'âme.
Se redressant, Dino cligna plusieurs fois des paupières pour chasser la fatigue. Il se rappela alors où il se trouvait.
Ce n'était pas sa chambre enfin tout du moins pas celle du château Cavallone en Italie. Il était au Japon pour plusieurs semaine afin de vérifier si tout allait bien, régler quelque problèmes si besoin étaient et rendre visite potentiellement à Tsuna et aux autres.
La perspective de rencontrer Reborn le mettait toujours un peu mal à l'aise mais s'il en était là aujourd'hui c'était bien grâce à l'Arcobaleno.

Il voulut sortir du lit mais il s'enroula le pied autours d'un drap et tomba des plus maladroitement sur le sol.
Le boucan alerta alors immédiatement les deux gardes qui stationnait devant la porte de la chambre.


"Patron vous allez bien on a entendu du bruit." l'inquiétude perçait dans sa voix
"Oui...oui c'est bon je suis juste tombé du lit"

Se relevant en se massant le coude, Dino enfila des vêtements sortable et ouvrir la porte de la chambre. Les deux gardes entrèrent et saluèrent leur chef.

"Je compte profiter de cette journée pour sortit un peu. Toi, vas le dire à Romario s'il te plait."

L'homme s'inclina brièvement et partit en vitesse accomplir son travail. Dino passa dans la salle de bain laissant le derniers homme s'installer confortablement dans un des fauteuils de la chambre qui servait, au passage, aussi de bureau à Dino.
Il avait demandé plusieurs fauteuils et canapés pour ses hommes que ce soit lors des réunions ou pour des visites d'autres membres d'autres famille.

Dino passa un peu d'eau sur son visage histoire de se réveiller complètement puis ressortit.
Romario était déjà là, les bras chargé de deux/trois dossiers, avec le garde revenu. Une femme des cuisine posa le petit-déjeuner de Dino sur son bureau avant de le saluer et d'aller servir les deux gardes ainsi que Romario.


"Qu'as tu là Romario ?" demanda t-il tout en s'installant.
"Seulement quelques rapports de diverses missions un peu partout dans le monde ainsi qu'un rapport sur la situation en Italie. Rien d'anormal."
"Parfait je compte sortit aujourd'hui mais ne prenons pas les voitures et évitons les bains de foules. 2/3 hommes devraient suffire.
"Bien Boss je vais prévenir Raora de votre décision et cherchez quelques hommes."

Romario salua et quitta la pièce.
Dino put enfin attaquer son repas tout en éloignant le verre de jus d'orange d'Enzo, sa tortue, qui sortit de sous un tas de documents

Il faisait chaud mais pas trop, une douce chaleur amicale et chaleureuse. Je me sentais bien...

Citation :

Cling !!!

Un énorme fracas retentit dans le manoir, me réveillant pas la même occasion. Je m'assis brusquement sur mon lit, les cheveux en pétards et la manche du T-shirt informe qui me servait de pyjama glissa sur mon épaule. J'avais l'air complètement débraillé et j'étais de mauvaise humeur.

+ %*£$§* ! C'est quoi ce bazar dès le matin ! +

Je me leva brusquement, sortit de ma chambre et dévala les escaliers à toute vitesse. Je déboucha dans le hall comme une furie. En regardant autour de moi je remarqua que ce dernier était vide, seul un vase brisé demeurait en solitaire sur le sol. Évidemment, le ou les responsables s'étaient enfuis comme des voleurs...
Alors que je ruminais ma rage, Aya débarqua dans le hall un balais à la main. Je la questionna mais elle ignorait qui était le responsable. J'aimais l'animation du manoir mais là, dès le matin et après plusieurs nuits blanches, je l'aimais beaucoup moins...
Je remonta à l'étage, pris une douche et admira ma tête de déterré dans le miroir. Alors que je soupirais, Shion entra à son tour en baillant (et oui, certaines salles de bain sont collectives)... Visiblement elle aussi avait encore peu dormis...
De retour dans ma chambre, l'envie de me reposer m'avait quitté. J'enfila un débardeur noir, un mini-short en jean et des chaussures plates en toile, assorties au débardeur. Sortir me promener allait me faire du bien !
Comme à mon habitude je sauta par la fenêtre, remarquant Oz et Alice dormir paisiblement sur une branche d'un arbre du manoir. Des vrais flemmards tout les deux !

En harpentant les rues, je remarqua un petit café qui m'avais l'air fort sympathique. Je m'assis à la terrasse et passa ma commande. En attendant qu'elle arrive je me mis à scruter la rue.

Aujourd'hui était un jour comme les autres, un réveil comme les autres, un Reborn plus explosif que jamais. . . comme toujours. "Aujourd'hui je m'occupe de ton cas" avait-il dit hier au diner à l'adresse de Tsunayoshi, le pauvre en eut le souffle coupé et quand je me suis assoupis je le devinais angoissé quant à la journée du lendemain. Et il avait raison, le lendemain même Reborn était entré vêtu d'un déguisement d'homme orchestre absolument ridicule. . . Je me demandais où il pouvait bien dénicher de tels déguisements, j'eus une pensé pour cette fille qui le prenait pour un inoffensif bébé, comment s'appelait-elle déjà . . . Ah oui Haru. Elle arrivait souvent à me taper sur le système celle-là. Et donc l'Arcobaleno à la tétine jaune avait jugé bon de nous réveiller à coup de clairon et cymbales à 7h00 pile. . . Dire que le jeune vongola n'avait pas cours aujourd'hui et que ce satané réveil ne sonnerait pas. Environ 3,73 secondes après le petit déjeuner, le professeur enfila sa blouse et ligota Vongola Decimo à sa chaise en clamant tout haut : "L'heure de la leçon est venu !" Je jugeais que j'en avais assez vu, je connaissais la chanson, Reborn allait sortir une de ses machines loufoques qui torture quiconque donne une mauvaise réponse aux tests. Je gratifiais donc la maison d'un simple mot :

"Tchh. . ."

Puis je sortis, tout simplement. Il était tôt mais je m'étais enfin éveillé totalement, Skella dont j'avais oublié la présence émergea à se moment là, je caressais sa peau écailleuse un court instant et me rendit compte d'une chose anormale : j'étais aujourd'hui d'humeur taquine et rien ne me ferait plus plaisir d'aller triturer les nerfs de ce satané Kurai ou encore de la prétentieuse Nikaïdô. Je pris donc place au fond d'un café, dans un coin d'ombre et réussit à convaincre le serveur de m'apporter un cappucino, il n'avait sans doute jamais entendu un ton aussi dur venant d'un enfant de taille moyenne. . . rah, voilà que ces affreux souvenirs revenaient et une envie d'étriper cette ordure de Verde revint une fois de plus mais elle s'eclipsa quand une autre cliente arriva quelques heures plus tard, voilà donc la première cible que j'allais taquiner. Tranquillement adossé contre une fenêtre, je ne jeta pas un regard vers elle mais quand je fus sur qu'elle ne m'avait pas reconnu je changeais de table discrètement, apparemment elle épiait l'extérieur avec intérêt. J'attendis qu'elle porte sa commande à ses lèvres puis alors qu'elle buvait je lançais derrière elle :

"Eh bien, une Spada qui ne remarque pas qu'elle n'est pas seule c'est plutôt rare, surtout quand il s'agit de toi."

Elle s'étouffa un instant avec sa boisson, puis une fois la surprise passée elle se retourna vers moi. . .

Un grand soleil inondait Namimori de ses rayons mais le fond de l'air était relativement frais. Une petite brise faisait voler mes cheveux pendant que je savourais mon thé vert. C'était le temps que je préférais. La douceur de ma boisson me faisait grand bien... Un peu trop même, je sentis mes yeux se fermer :

Getsu Shiki a écrit:

"Eh bien, une Spada qui ne remarque pas qu'elle n'est pas seule c'est plutôt rare, surtout quand il s'agit de toi."

Surprise je recracha ma boisson et j'en fut navrée... Un si bon thé ! J'essuya soigneusement ma bouche et regarda plus attentivement mon interlocuteur. C'était le petit machin du CEDEF, l'avare de mot : Shiki. Et étrangement, aujourd'hui il semblait bavard.
Je décida de lui répondre sur le même ton taquin tout.

"Et Shiki du CEDEF qui parle au gens ET qui n'est pas dans les jupes du dixième c'est tout aussi rare..."

Je fit signe au serveur qui revint vers moi. Je recommanda un thé et lui indiqua que c'était Shiki qui payerait. Il semblait hésiter, un bébé qui offre ? Il commençait à m'énerver ce serveur, il était payé pour faire ce qu'on lui dit, un point c'est tout. Je lui lança un regard noir, qui accompagné de mes cernes devait être assez terrifiant. Quoiqu'il en soit, il partit sans demander son reste.
Je me tourna vers le mini-CEDEF qui n'avait pas bouger.

"Je t'en pris assis toi, c'est toi qui invite après tout ! Alors que me vaut l'honneur que tu m'adresses la parole ?"

"Ho ! Et bien . . . l'ennui je dirais, je suis d'humeur bavarde aujourd'hui la compagnie de mon serpent ne me suffira pas. J'aimerais corriger juste une chose, je ne traine pas dans les jupes du Decimo par plaisir, c'est un ordre et puis il se peut que ce la joue en ma faveur un jour où l'autre."

Le serveur apporta la commande avec un air embêté, nous fumes d'accord sur l'instant et nous lui jetâmes tous deux un regard noir à en effrayer un zombie. Puis il m'apporta la note et je réglais, au moins il nous laisserait tranquille ensuite.

"Mais dis-moi, manqueriez vous de fond dans votre manoir ? Se faire offrir son thé par un membre du CEDEF, un enfant en plus. A voir ta tenue je pense que c'est le cas, tu as été obligée de vendre du tissu et tu n'en as plus qu'assez pour un débardeur et un minishort ? C'est regrettable. Apparemment vous n'avez pas l'air bien occupé en tant que famille mafieuse puisque tu trouves le temps de venir boire un thé sans rien à faire."

Je prenais un malin plaisir à lui retourner sa taquinerie contre elle, au moins je n'allais pas m'ennuyer pour l'heure à venir. Les cernes sous ces yeux en disaient longs, ces cernes là étaient de 3nuits blanches minimums et je dirai qu'elle avait été réveillé en grand fracas ce matin, raison pour laquelle elle avait dû quitter le manoir de mauvaise humeur, enfin il se peut que ce ne soit que des spéculations. Mais ces cernes me disaient aussi que je n'allais pas mettre longtemps à l'énerver pour de bon. Je m'amusais. . .

Le deuxième thé était beaucoup moins agréable que le premier. Était-ce dû à la présence, assez désagréable du nain ?

Getsu Shiki a écrit:

"Ho ! Et bien . . . l'ennui je dirais, je suis d'humeur bavarde aujourd'hui la compagnie de mon serpent ne me suffira pas. J'aimerais corriger juste une chose, je ne traine pas dans les jupes du Decimo par plaisir, c'est un ordre et puis il se peut que ce la joue en ma faveur un jour où l'autre."

Voilà qui me confirmait qu'il était petit de taille mais aussi de cerveau. Généralement on fait quelque chose parce que ça nous plait. Où était l'intérêt de suivre un ordre débile qui nous embêtait ? Voilà pourquoi j'avais rejoins la Spada. Les missions que j'avais à effectuer m'amusaient énormément, elles coïncidaient avec mes désirs personnels.
Avant que je n'ai eu le temps de répondre à Shiki que c'était de l'esclavagisme, il reprit, effectivement très bavard aujourd'hui :

Getsu Shiki a écrit:

"Mais dis-moi, manqueriez vous de fond dans votre manoir ? Se faire offrir son thé par un membre du CEDEF, un enfant en plus. A voir ta tenue je pense que c'est le cas, tu as été obligée de vendre du tissu et tu n'en as plus qu'assez pour un débardeur et un minishort ? C'est regrettable. Apparemment vous n'avez pas l'air bien occupé en tant que famille mafieuse puisque tu trouves le temps de venir boire un thé sans rien à faire."

Mes cernes s'étirèrent encore plus. Je soupira. Finis d'un coup sec mon thé et reposa la tasse sur le côté gauche de la table, de façon à pouvoir poser mes coudes sur la table. Mes doigts se croisèrent afin de faire un support pour mon menton. Je fixa mon interlocuteur dans les yeux :

"Dois-je comprendre que tu te considères comme un enfant donc mentalement immature ? C'est bien possible vu ton manque de gouts apparent... Mais ne t'inquiètes pas les finances de la Spada se porte très bien, c'est vrai qu'en comparaison, il y a moins de personne à nourrir au CEDEF. Je suis étonné que vous survivez encore... Enfin les Vongola aident leurs chiens c'est bien connu..."

Visiblement j'étais encore d'attaque, mais surement pas pour très longtemps encore ; et voir la tête de Shiki qui visiblement s'amusait avait tendance à me fatiguer encore plus vite...

"Romario c'est quoi ça....?"

L'homme de main semblait sur le point de piquer une crise

"Hem....et bien c'était l'escorte mais visiblement ils n'ont pas tenu compte de mes ordres"

C'était peu de le dire. Une trentaine de mafieux Cavallone campaient dans la cours avec plusieurs voitures dont les moteurs tournaient déjà. Visiblement ils voulaient tous suivre leur chef pour le protéger.


"Pour l'escorte discrète c'est raté. confirma Dino.

Il s'approcha des hommes et leur dit qu'il comptait seulement faire une balade en ville. Nul nécessité donc de prévoir un bataillon en guise de protection.
Ils commencèrent à protester que c'était un honneur et un devoir de protéger leur boss. Il semblait prêt à tous partir au moindre ordre.

"Ecoutez les gars c'est plus prudent une petite équipe qu'un bataillon pour une simple promenade donc voilà ce que je propose vous désignez 3 hommes en qui vous avez confiance qui m'accompagneront avec Romario en ville comme ça vous serez rassurés"


En temps normal un ordre aurait déjà réglé le problème mais Dino n'allait tout de même pas les renvoyer comme ça.
Ils discutèrent entre eux et peu de temps après deux hommes et une femme s'avancèrent et annoncèrent qu'ils formeraient l'escorte

+Un jour je me tirerai pas la fenêtre juste pour être tranquille une petite heure+

Mais il fallait s'assurer que la fenêtre serait au rez de chaussée parce que sinon il n'en rechaperait pas connaissant sa maladresse.


"Ah et en civil parce que comme ça on aurait aussi bien de mettre un panneau "nous sommes des mafiosi" au dessus de notre tête"

Ils se retirèrent alors vers les dortoirs et allèrent se changer. Le reste des hommes de mains de l'escorte d'origine s'éparpilla dans la base vacant à d'autres occupations. Un claquement de porte se fit entendre prêt de l'entrée principal.
Dino vit Shunnya en civil se diriger vers la barrière, sautait au-dessus et disparaître dans le dédale de la ville. Il n'était donc pas le seul à vouloir profiter d'un peu de repos.

Les hommes de mains revinrent très vite tous les trois en civil. Bon certes pour un curieux, ils passeraient comme suspect mais pour la majorité de la populace personne n'y prêterait attention.
Romario inspecta brièvement le petit groupe puis d'un air satisfait hocha la tête vers Dino.

"Parfais alors en route. Commençons par aller vers le centre commercial on improvisera ensuite."

Ils sortirent tous de la base. Un des homme de main prit une longueur d'avance tandis que l'autre homme et la femme restaient derrière Romario et Dino pour les couvrir. Pas très développé comme tactique et quelque peu banal mais suffisante.
Le petit groupe arriva bien vite au centre commercial.

Reiji était assis sur la banquette de cuir noir de sa limousine. Vous vous direz, comment ça ce fait que Reiji soit debout à cette heure là, autrement dit 8h du matin ? Il allait tout simplement acheter des nouvelles partitions chez un vieil antiquaire. Son chauffeur roulait plutôt lentement en raison de la circulation ralentit ce qui laissait le temps à la populace d'essayer de voir qui était dans cette limousine, qui ne passait certes pas inaperçu. En vain bien évidemment, les vitres étaient teintés.
En regardant au travers, Reiji remarqua une jeune fille aux cheveux bleu-argenté qui marchait d'un pas décidé. Elle portait un jeans et une veste en cuir sous laquelle on pouvait apercevoir un gilet et un T-shirt. Encore cela pouvait passer au yeux de Reiji quoique douloureux à regarder. Mais les bottes noires de mauvais gouts ajouter aux lunettes de soleil étaient insoutenables !

+ L'alcool fait des ravages... +

Reiji secoua la tête en regarda l'alcoolique à la chevelure bleu-argenté s'éloigner. Il espérait ne jamais avoir à faire avec ce genre de rebut de la société.
La limousine tourna au coin de la rue et Reiji l'a perdu de vu. Il mit ses écouteurs et ferma les yeux afin de mieux savourer Bach.

Finalement être réveillé tôt le matin c'était pas si mal. Peu de personne était présente hormis ceux allant au travail en voiture.
Shunnya pouvait donc déambulé dans les quartiers de Namimori sans à avoir à trop se mêler à la foule.
Certes son répit serait de courte durée une fois arrivé au centre commercial mais il lui serait d'autant plus aisée d'esquiver les masses et d'explorer le quartiers tranquillement.
Arrivé à un carrefour elle vit une limousine, vitre teintés bien entendu, tentait de se frayer un passage malgré une circulation légèrement abondante.
Shunnya ricana intérieurement. Le "riche" occupant devait soit se montrer impatient de quitter cet enfer de véhicule métallique soit maudire son sort.
La plupart de ce type de gens se croyait au dessus des lois grâce à leur argent d'autant qu'ils croyaient pouvoir tout obtenir (ce qui est loin d'être le cas) avec ce derniers.
De toute façon qu'il soit riche ou pauvre tous criaient pitiés lorsqu'une lame s'égarait un peu trop prêt de leur jugulaire.

Reprenant sa route, Shunnya atteignit enfin le quartiers marchand. La figure du centre-commercial se dessinant au milieu des petits commerces.
Elle passa les larges portes vitrés, bousculant un badeau au passage, qui hésitait par trop à entrer. Un regard lui suffit à trouver une occupation urgente à remplir au lieu de se plaindre.
Peu de commerces étaient déjà ouvert à l'intérieur du centre. Peu lui importait, elle ne voulait pas faire les boutiques mais juste jetait un coup d'oeil un peu partout.
Elle bannit les magasins de vêtements ; elle en avait déjà assez souffert. Les magasins électroniques étaient certes intéressant mais ils ne faisaient pas dans les pièces individuels. Son ancien maître lui avait jadis appris, en plus de l'assassinat, un peu de mécanique et d'électronique suffisamment pour pirater tout système, fabriquer deux trois bricoles anti-sécurité etc...
Elle se fit cependant un plaisir d'entrer chez un vieil apothicaire où elle passa longtemps, parmi les étagères poussiéreuses, à recherches toutes sortes d'herbes utile en poisons ou médicinales.
Après avoir acheté plusieurs lots, elle sortit satisfaite un paquet sous le bras.
Le centre commercial commençait à se remplir mais principalement des commerçants et non des clients.
Cherchant un endroit tranquille elle s'arrêta devant une librairie. Après tout un livre ne lui ferait pas de mal.
Direction le rayon stratégie et guerre plutôt que cuisine et jardinage. Elle fut cependant déçu ; aucun ouvrage ne semblait être digne d'attention. En poussant quelques livres, elle en fit tombé un. Le ramassant elle reconnu immédiatement la couverture. Elle l'avait lu auprès de son vieux maître mais ne l'avait pas emporté en le "quittant".


"L'art de la Guerre" Sun Tzu

Shunnya prit le livre et passa à la caisse. La caissière fut décontenancé par le titre du livre mais plus encore par la couleur de ses cheveux . L'ignorant, Shunnya quitta la librairie, le livre entre ses mains.

Une envie de boire quelque chose lui prit soudain. Elle s'installa alors à la table d'un petit café du centre en terrasse. Le serveur ne se fit pas prier pour venir prendre la commande : un café léger.
Une fois servi, elle attrapa la chaise d'une table voisine et comme à son habitude étala ses jambes dessus. Elle ouvrit le livre et commença à relire ce magnifique ouvrage.

La chaleur devenait insoutenable, voilà pourquoi je détestais le beau temps. . . Un regard dehors et une idée fusa dans ma tête

"Et bien et bien, j'avais pu apprécié une meilleur répartie il y a un moment, j'imagine que l'on peut mettre ça sur le compte du sommeil. Apparemment tu n'es pas dans ton meilleur jour, à ta place je m'abstiendrais de taquiner qui que ce soit d'un peu trop agressif."

Un sourire et un regard vers la terrasse du café lui fit tout comprendre, impossible que Nikaïdô n'ait pas remarqué Shuunya, l'une de ses "victimes" préférées d'après les infos de Iemitsu. . . je me demande bien comment ce type peut se retrouver à autant d'endroit en si peu de temps. . .Malheureusement pour la Spada elle pouvait aussi bien jouer le rôle du chasseur que du chassé. Pourquoi ne pas jeter un peu d'huile sur le feu ? J'éclatais dans un rire sinistre et lui lançait ensuite, m'approchant de la sortie :

"C'était plutôt amusant, j'espère que tu seras en plus grande forme lors de notre prochaine rencontre, peu importe les circonstances."

Un regard à la femme aux cheveux bleus-argentés me confirma qu'elle était attentive à son environnement autant qu'elle était concentré sur son livre, je conclus donc par quelques mots :

"Au plaisir de te revoir, Nikaïdô Aisa. . ."

Je m'éclipsais la seconde d'après, ayant repéré un interstice dans le toit d'en face plutôt accueillant, je m'y logeais pour admirer le spectacle qui pourrait éventuellement s'offrir, sinon je n'aurais qu'à aller autre part. Comme je le pensais je suis protégé du soleil et de la chaleur, mais en voilà un grenier bien rempli. Observons donc la suite un instant depuis ce siège de fortune que fera ce vieil ours en peluche. . .

C'est le matin, Yuri se leva et va déjeuner. C'est le week-end, elle se dit qu'une petite sortie ne lui ferait pas de mal vu que le temps est non seulement dégagé mais aussi ensoleilé. Elle se rend dans un café où Yuri achète une glace au chocolat puis se posa sur une chaise à l'extérieur. Elle trouve comme passe-temps, regarder les différents passants rentrant ou allant à leur travaille et quelques jeunes de sont âges...

Une fois sa glace terminée Yuri partit se balader dans les lieux fréquenter de Namimori jusqu'a arriver dans un parc où elle s'assit sur la balancoire et se balance d'avant en arrière et regardant les quelques rares résidus de nuages passer au dessus d'elle. Rien ni personne ne trouble le doux silence qui est sur le parc...

+Seule, dehors, ca change de cette école qui nous plombe l'air...+

La journée s'annonçait peut-être pas aussi tranquille qu'espérait. Shunnya avait à peine débutait le premier chapitre du livre où Sun Tzu débattait des 5 valeurs primordiales à la guerre : la doctrine, le temps, l'espace, le commandement et enfin la discipline.
Elle vit le gamin bossant pour le CEDEF, qu'elle avait rencontré à son arrivé au Japon, sortir du café où elle avait pris place.
Mais c'est le salut à la personne qui était avec lui qui attira plus particulièrement l'attention de Shunnya.

Citation :

"Au plaisir de te revoir, Nikaïdô Aisa. . ."

Ainsi la cadre des Spadas qui était venu les taquiner prenait elle aussi une boisson dans ce même café.
L'intonation de la voix du gamin lui indiquait cependant que la rencontre entre ses deux là était loin d'un rapport entre deux bons vieux amis.
Shunnya n'avait certes pas remarqué leur présence en arrivant mais elle remarqua très clairement le gamin aller se planquer dans un interstice sur un toit.

+Espère t-il que je me confronte avec Aisa Nikaïdo à sa place ? Quel lâche !+

Shunnya ne voulait cependant pas passer sa journée à jouer au chat et à la souris avec la Spada. Jadis, elle aurait éliminer toute menace apparente. Qu'importait les répercussions puisqu'elle vivait seule avec son maître coupé du monde hormis durant ses nombreuses missions. Maintenant elle côtoyait l'une des plus importante famille mafieuse. Elle se devait donc d'être plus raisonnable. Ses capacités martial n'étaient en rien affaiblis par ce changement d'état d'esprit mais comme le disait justement Sun Tzu "Ne pas répondre à la provocation transforme parfois une défaite en victoire".
Elle prit donc sa décision : elle resterait confortablement installé sur sa chaise à lire son livre et à boire son café.
Si Aisa Nikaïdo venait la taquiner, elle resterait impassible.

L'observateur là haut allez bien s'ennuyer.

Le ciel était bleu... D'un beau bleu clair maintenant que les rayons du soleil était suffisamment haut pour éclairer tout Namimori. De mon perchoir je pouvais admirer les gens se hâter sur les trottoirs, semblables à des fourmis... Au final n'était-ce pas ce qu'ils étaient, ces anonymes dans la masse qu'une haute sphère pouvait écraser à tout moment comme les humains le font avec les insectes ?
Je ferma les yeux pour gouter à la caresse des rayons du soleil sur ma peau...

Getsu Shiki a écrit:

"Au plaisir de te revoir, Nikaïdô Aisa. . ."

Je rouvris les yeux immédiatement et m'assis sur le toit de la maison qui me servait de transats. La voix de ce petit nain me trottait dans la tête... S'il s'approchait maintenant de moi, je me sentais d'attaque ce qui n'était pas le cas ce matin...

+ Profiter d'un de mes moments de faiblesses... M'énerve ! +

Sur la terrasse du café il y avait Shunnya aussi... Même si je l'avais ignoré avant de chercher un toit confortable et tranquille, il était difficile de louper sa présence !
A croire que tout le monde était de sorties ce matin...

Je secoua ma tête et me leva, une soudaine envie de chocolat venait de s'emparer de moi. Je pris donc la direction du centre commercial...